samedi 2 mars 2013

Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini

- Le bouleversement d'une vie -


Les cerfs-volants de Kaboul
Khaled Hosseini 
10/18
2003 (parution originale) 



- Présentation de l'éditeur - 
Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés... Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. «Il existe un moyen de te racheter», lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.

- Mon avis - 
Je partais sans à priori dans une lecture qu'on m'avait recommandée, mais pas totalement transportée d'enthousiasme. Je dois bien avouer que les dessous de la société afghane ne m'intéressait que dans une moindre mesure. 
Et bien, j'ai pris une claque monumentale ! Le genre de claque qu'on aime à prendre. 
J'ai déjà commencé par me mettre à pleurer comme une madeleine de les transports parisiens (et ceux qui me connaissent savent pourtant que je ne suis pas une grande sentimentale) ! En effet, l'histoire de ces deux jeunes garçons que sont Amir et Hassan est totalement bouleversante. Des liens fraternels unissent ces deux êtres que la société oppose pourtant en tout. On découvre des personnages profonds, travaillés avec un soin minutieux. Amir, en quête de reconnaissance de la part de son père et prêt à tout pour attirer l'attention de ce patriarche tout puissant et Hassan, fidèle serviteur désireux de bien faire pour satisfaire son "maître". Ces deux jeunes se construisent ensemble dans une société afghane que l'on prend plaisir à découvrir. 
Puis le drame arrive. Je ne compte pas spoiler la moindre ligne de cette petite merveille. Mais j'ai bien failli arrêter ma lecture à ce moment. J'avais conscience de lire un chef d'oeuvre et pourtant cette lecture était tellement "dérangeante", touchait également tellement à mon histoire personnelle que j'ai bien cru ne pas trouver la force de rouvrir ce livre. 
Mais des avis avisés mon permis de poursuivre, de reprendre espoir... 
Pour ne rien vous cacher, des larmes j'en ai encore versées plus d'une ! (Oh... oui, plus d'une). Mais cela m'a permis de lire une des plus belles oeuvres de ma connaissance. 
En dehors de ses personnages attachants, Khaled Hosseini dépeint l'Afghanistan d'une manière que je ne pouvais soupçonner. Je connaissais mal l'histoire de ce pays et j'ai aujourd'hui envie d'une apprendre plus. J'avais la vision étriquée d'un pays en guerre. Il s'agit en fait d'un pays dont l'histoire mérite d'être découverte et étudiée, un pays qui regorge sûrement de merveilles et surtout la nation d'un peuple qui mérite d'être connu. 

- En conclusion - 
Ouaouh... Je suis désolée de ne pas trouver mieux comme terme pour m'exprimer mais c'est le seul qui semble convenir. 
Si vous n'avez pas encore lu "Les cerfs-volants de Kaboul", foncez vite chez votre libraire. 
C'est dur, ça fait mal, ça remue beaucoup mais qu'est-ce que c'est nécessaire de lire ce genre de choses ! 
C'est une claque monumentale sur les rapports humains, sur ce qu'est un pays en guerre (mais surtout qu'un pays avant d'être en guerre, est un pays, un peuple, une nation), sur l'Afghanistan ! 
Merci à Khaled Hosseini qui nous fait sans aucun doute progresser dans la bonne direction. 




1 commentaire:

  1. Ça fait longtemps que je ne veux pas le lire mais avec un billet comme ça, je vais sans doute finir par changer d'avis !

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